#FollowersMusic

16 minutes

La musique japo­naise a peu de canaux de dif­fu­sion et de pro­mo­tion à l’International. Les ani­més sont l’un d’entre eux mais leur cible est prin­ci­pa­le­ment les ado­les­cents et les enfants. Grâce à Netflix, les dra­mas japo­nais s’ex­portent aus­si, en par­ti­cu­lier des dra­mas à des­ti­na­tion d’un public adulte.  Followers est l’un d’eux. Et fort d’un Netflix Original, la série fait le pari de mettre en avant la musique japo­naise sans en faire son sujet prin­ci­pal. Des touches musi­cales mise au bon endroit au bon moment, comme un trait d’eye­li­ner bleu élec­trique sou­li­gnant un regard brun. Shibuya Kei, Rock, Jazz, Électro, Soul, la palette est large et se ras­semble autour d’un point com­mun : des mor­ceaux rythmés.

#ShibuyaKei

Typiquement japo­nais, le Shibuya Kei mélange pop, jazz, élec­tro-pop, le tout avec une forte ins­pi­ra­tion yéyé et un je-ne-sais-quoi six­ties. Ces meneurs étaient Flipper’s Guitar, Cornelius et Pizzicato 5. Cibo Matto, bien que créé aux États Unis, s’est incrus­té dans cette ten­dance musi­cale en vogue dans les années 90.

Cornelius

Cornelius est le nom du pro­jet solo du musi­cien et pro­duc­teur Keigo Oyamada. Il est le fon­da­teur du groupe Flipper’s Guitar, un groupe influen­cé par la brit­pop des années 80 et évo­luant dans l’u­ni­vers du Shibuya-kei. Cornelius s’est fait connaître dans le monde grâce à son album Fantasma d’où pro­viennent les titres Count Five or Six et Star Fruits Surf Rider. Cet album a été clas­sé 6e à l’Oricon et 37e dans le clas­se­ment UK Independent Albums. Gum et Fit Song sont sur l’al­bum Sensuous qui a atteint la 18e place de l’US Top Dance/Electronic Albums. Quant à If you are here, le mor­ceau pro­vient de l’al­bum Mellow Waves, ayant atteint la 7e place de l’US World Albums.

  • Count Five or Six
    #1, 1min02
  • Star Fruits Surf Rider
    #3, 19min16
  • Gum
    #7, 18min03
  • Fit Song
    #8, 4min33

Cibo Matto

Cibo Matto, ce groupe devrait rap­pe­ler des sou­ve­nirs à tous les fans de Buffy. Avec leurs titres, Sugar Water et Spoon, elles ont joué au Bronze. Ce duo japo­nais, Miho Hatori et Yuka Honda, s’est for­mé à New York en 1994. Groupe de la seconde moi­tié des années 90, il a repris ses acti­vi­tés dans les années 2010 avant de se sépa­rer défi­ni­ti­ve­ment en 2017. Parmi les musi­ciens avec les­quels elles ont tra­vaillé se trouve Sean Lennon, le fils de John Lennon et Gorillaz (Miho Hatori est au chant durant la Noodle Phase 1).

  • Birthday Cake
    #2, 17min51
  • Spoon
    #3, 27min28

#RockIsNotDead

Le Japon et le rock, une grande his­toire d’a­mour. Le Pays du Soleil Levant aime le rock, le copie, se l’ap­pro­prie, le fait évo­luer, le méta­mor­phose. Followers n’en montre que quelques facettes au tra­vers de l’élec­tro-punk au fémi­nin de Chai, du tech­ni­cien digi­tal Miyavi, de la diva Mika Nakashima, des jeunes indies Sunny Car Wash et des anciens de Mo’some Tonebender.

Chai

C’est rose, c’est kawaii et même neo kawaii, c’est le qua­tuor Chai. Entre punk et élec­tro-rock, elles redé­fi­nissent la mignon­ne­rie japo­naise. Aucun besoin de res­sem­bler à une idole pour être mignonne. Le neo kawaii est un état d’es­prit. Toutes les femmes peuvent l’être.

La car­rière de Chai a explo­sé en 2019 un an après le début de leur inter­na­tio­na­li­sa­tion, notam­ment grâce leur pre­mière tour­née euro­péenne. D’ailleurs, Chai devait reve­nir en 2020 en France pour se pro­duire au fes­ti­val La Magnifique Society (le coro­na­vi­rus étant pas­sé par là…).

  • N.E.O.
    #2, 3 min 36

Miyavi

Jouant de la gui­tare comme on joue du sha­mi­sen, en slap­pant, Miyavi s’est créé un style unique, très ryth­mé. Vivant depuis quelques années à Los Angeles, son son s’est amé­ri­ca­ni­sé tout en gar­dant ce qui fait sa par­ti­cu­la­ri­té.  Par ailleurs, il tourne régu­liè­re­ment en France depuis 2008.

Plus qu’un mor­ceau dans la bande ori­gi­nale de la série, Miyavi appa­raît dans Followers pour jouer son propre rôle. Ce n’est pas une nou­veau­té pour lui. En 2004, il jouait déjà son propre rôle dans le film Oresama. Récemment, il est appa­ru dans l’a­dap­ta­tion de Bleach. Et grâce à son ami­tié avec Angelina Jolie, dont il par­tage un inté­rêt com­mun pour les tra­vaux de l’UNESCO, il est aus­si appa­ru dans des films hol­ly­woo­diens comme Invicible, le film d’Angelina Jolie, Maléfique : le Pouvoir du Mal, et Kong : Skull Island.

  • No Sleep till Tokyo
    #1, 6min06

Mika Nakashima

Mika Nakashima tient le rôle de Sayo dans Followers, une chan­teuse dans le creux de la vague. Ce n’est pas la pre­mière fois que Mika Nakashima est à la fois chan­teuse et actrice. Cela avait déjà été le cas pour l’a­dap­ta­tion en film du man­ga Nana. Elle y jouait Nana, la rockeuse. En 2020, c’est sous les traits de Marie-Josèphe Sanson qu’elle a failli se pro­duire en France dans une comé­die musi­cale adap­tée du man­ga Innocent. Mika a la capa­ci­té de se fondre dans le carac­tère des com­po­si­teurs dont elle inter­prète les mor­ceaux. Quand elle chante du Hyde, on entend du Hyde, quand elle chante du Miyavi, on entend du Miyavi comme pour Innocent Rouge.

Pour Followers, Mika Nakashima a écrit deux mor­ceaux, Innocent et Desire. Ces deux mor­ceaux sont inclus dans son album Joker qui sor­ti­ra le 7 octobre 2020.

  • Innocent
    #1, 7min 35 ; #6, 20min30
  • Desire
    #9, 20min22

Sunny Car Wash

Fort de trois singles et d’un mini-album, Sunny Car Wash est un jeune groupe for­mé fin 2016.  Avec leur éner­gie et la voix de Yuya Iwasaki façon gui­tare punk, leur musique est brute de décoffrage.

  • Fancy
    #6, 14min22

Mo’some Tonebender

Avec un nom de groupe for­mé de la contrac­tion des noms des deux fon­da­teurs, Mo’some Tonebender sévit depuis 1997. Le ter­rain de jeu du trio ? Le garage rock, le rock’n’­roll, le pysché, le tout fleur­tant avec le punk. Pour Followers, c’est un titre tiré de leur album pré­cé­dent leur pas­sage en major qui a été choi­si : Dawn Rock de l’al­bum Echo (2001). Malheureusement, Echo est l’un de leurs rares albums à ne pas être sur Spotify.

  • Dawn Rock
    #9, 10min26

#SwingJazz

Les Japonais sont fans de Jazz. Selon le rap­port 2020 du RIAJ, le Jazz est le troi­sième genre inter­na­tio­nal le plus écou­té dans l’ar­chi­pel. Ce style musi­cal est arri­vé là-bas dans les années 20. Malgré la guerre avec les États-Unis, la pas­sion du jazz n’a pas fai­bli. Les Japonais se sont appro­priés le style et l’ont fusion­né pour en faire un genre bien à eux. Le suc­cès de l’a­ni­mé Cowboy Bebop a contri­bué à popu­la­ri­ser ce jazz japo­nais à l’International, tou­chant des publics a prio­ri peu pré­dis­po­sés à ce style musi­cal. Avec Followers, le Japon dévoile ses maîtres du swing.

Ego-Wrappin’

Du swing et sur­tout du shô­wa­kayô, Ego-Wrappin’ est le duo qui ferait dan­ser n’im­porte qui sur des airs dignes des années 30–50. Leur cinq pre­miers albums ain­si que leur der­nier se sont clas­sés dans le top 10 de l’Oricon.

Les deux mor­ceaux uti­li­sés dans Followers sont ras­sem­blés dans leur best of Route 21 Hit the Road. A l’o­ri­gine, Psychoanalysis est sor­ti en 2008 dans l’al­bum Machishio no Romance, Kuchibanashi no Cherry en 2002 dans l’al­bum Night Food. Ce der­nier mor­ceau est la chan­son thème de la ver­sion série télé du film The Most Terrible Time in My Life.

  • Psychoanalysis
    #1, 32min52
  • Kuchibashi ni Cherry
    #8, 0min00

Koji Ueno

Koji Ueno est un com­po­si­teur de film mul­ti-récom­pen­sé. Sur Netflix, on peut entendre son tra­vail sur le dra­ma Hibana : Spark. Concernant Followers, son mor­ceau est issu de son seul album solo Sirius B. Il n’a donc pas été com­po­sé dans le but de faire par­tie d’une quel­conque bande originale.

Morceau concluant l’al­bum, Groucho Marx’s Economics sort du lot par son côté tota­le­ment WTF avec l’u­sage de bruit du quo­ti­dien uti­li­sé comme ins­tru­ment comme le croas­se­ment d’un cor­beau, des rires, des bruits de vais­selles, etc.

  • Groucho Marx’s Economics
    #2, 0min45

Re-Trick

Formé en 2005, Re-Trick se décrit comme un trio d’a­gres­sive jazz. Extension est l’un des mor­ceaux de leur album Colors of Agenda sor­ti en 2009. On pour­rait qua­li­fier ce titre de mor­ceau cocoo­ning. Il donne envie de se lover dans un vieux fau­teuil de cuir.

  • Extension
    #2, 19min35

Boku no Lyric no Bôyomi

Wana est un mor­ceau très swing. Il a été com­po­sé par Boku no Lyric no Bôyomi en col­la­bo­ra­tion avec Akita Goldman de Soil & « Pimp » Sessions. Les paroles sont de Boku no Lyric no Bôyomi. Le chan­teur est ce qu’on appelle un utaite. C’est le nom don­né à des vidéastes ama­teurs télé­ver­sant leur reprise musi­cale sur la pla­te­forme Niconico (le Youtube japo­nais). Ces der­nières années, plu­sieurs d’entre eux comme Luz ont réus­si à pro­fes­sion­na­li­ser leur pra­tique du chant suite à ces vidéos. La pla­te­forme sur laquelle ils se font connaître n’est pas le seul point com­mun de tous ces utaite. Leurs clips sont des suc­ces­sions d’illus­tra­tion de type « man­ga » et ils ont le même type de voix, une voix de jeune homme.

Concernant Soil & « Pimp » Sessions, il s’a­git d’un quin­tet qui clas­si­fie sa musique comme du death jazz. Entre 2007 et 2009, ils se sont plu­sieurs fois pro­duits en Europe dont au fes­ti­val du jazz de Montreux. Leur col­la­bo­ra­tion avec Boku no Lyric no Bôyome n’est pas la seule col­la­bo­ra­tion de leur his­toire. Ils ont déjà tra­vaillé avec Sheena Ringo, Ego-Wrappin’, Miyavi, etc.

  • Wana fea­tu­ring Soil & « Pimp » Sessions
    #3, 5min21

Tri4th

Ils étaient pas­sés à Jazz à Vienne en 2017 et avaient obte­nus une stan­ding ova­tion. Tri4th, c’est une bat­te­rie, une contre­basse, une trom­pette, un pia­no et un saxo­phone. Dance Jazz, club jazz, leur rayon est de mettre l’am­biance. En par­lant de 2017, c’est l’an­née de sor­tie de l’al­bum dont est issu Guns of Saxophone, le mor­ceau swing uti­li­sé par Followers.

  • Guns of Saxophone
    #3, 12min53

Takeshi Hayama

Arrangeur de Zard, T‑Bolan, Wands, Takeshi Hayama est aus­si com­po­si­teur et gui­ta­riste. En France, il a été pos­sible d’en­tendre son jeu de gui­tare dans le film Miss Hokusai. Son titre Burlesque, uti­li­sé dans Followers, semble être une exclusivité.

  • Burlesque
    #3, 21min50

Tokyo Incidents

Allant du jazz au rock ou mêlant jazz et rock, Tokyo Incidents est le groupe domi­nant ce style musi­cal par­ti­cu­lier au Japon. Leurs albums ont trus­té les deux pre­mières places du top Oricon. Le groupe s’est for­mé en 2003 autour de Sheena Ringo. Agissant dans un pre­mier temps comme orchestre de ses­sion pour la car­rière solo de Sheena Ringo, Tokyo Incidents devint un groupe à part entière lorsqu’elle mit sa car­rière solo en pause pour le rejoindre et en deve­nir la prin­ci­pale paro­lière. Elle a aus­si com­po­sé plu­sieurs mor­ceaux. En fait, elle est une musi­cienne accom­plie et une artiste renom­mée au Japon. Elle a d’ailleurs ins­pi­ré la créa­tion du per­son­nage Nana dans le man­ga du même nom. Personnage inter­pré­té au ciné­ma par Mika Nakashima qui joue Sayo dans Followers.

Le mor­ceau uti­li­sé pour la série Followers est Fly me to Heaven (女の子は誰でも pour la ver­sion japo­naise du titre). Il est sor­ti pour la pre­mière fois en 2011 sous la forme de single, le der­nier avant leur pause de 2012. Sheena Ringo en a écrit les paroles, pour la com­po­si­tion, il s’a­git d’une créa­tion du com­po­si­teur Takayuki Hattori, fils et petit-fils de com­po­si­teurs, diplô­mé du Conservatoire de Paris en 1988.

  • Fly me to Heaven
    #4, 19min25

#ElectroQuiPop

Supercar

Nostalgie, nos­tal­gie. Supercar était un groupe actif entre 1995 et 2005. Leur son allait de l’élec­tro-rock au rock alter­na­tif. En 2005, leur titre Storywriter a été uti­li­sé comme musique de fond de l’a­ni­mé Eureka Seven. Concernant, les deux mor­ceaux uti­li­sés pour la série Followers, Strobolights date de 2001 et Aoharu Youth de 2002. Ces deux titres sont reve­nus sur le devant de la scène en 2018 avec la sor­tie du best of Permafrost.

Michi

Si vous étiez un spec­ta­teur de Nolife, vous avez cer­tai­ne­ment dû entendre au moins une fois Michi, à ne pas confondre avec la Michi chan­teuse d’a­ni­me­song. Anglo-japo­naise, elle a pu tra­vailler avec le même pro­duc­teur que Mika Nakashima. Elle a fait ses débuts en 2008 avec Promise, le titre appa­rais­sant dans Followers.

  • Promise
    #2, 11min23

Daoko x Yasutaka Nakata

Daoko est loin de l’i­mage typique de la rap­peuse. Elle cultive un look entre la femme froide et l’é­co­lière sexy, look à l’op­po­sé de sa voix à la teinte enfan­tine. Au point où dans Bokura no Network, on pour­rait presque la confondre avec Kyary Pamyu Pamyu, l’é­gé­rie de Harajuku. Ce titre est d’ailleurs plus un titre d’élec­tro-pop que de hip-hop. Quant à l’u­ni­vers visuel de la musique de Daoko, il évo­lue dans le Néo-Tokyo, un uni­vers noc­turne très colo­ré. Un uni­vers dans lequel Miyavi, avec qui elle a col­la­bo­ré, évo­lue aus­si ces der­nières années.

  • Bokura no Network
    #3, 3min14

Boom Boom Satellite

Fauché par un can­cer du cer­veau de l’un de ses deux membres, Boom Boom Satellite était l’un des meilleurs groupes d’élec­tro-rock du Japon. En Occident, c’est par l’adaptation en film ani­mé d’Appleseed que le duo s’est fait connaître. La BO conte­nait quatre de leurs titres. Lay Your hands on me, mor­ceau uti­li­sé dans Followers, est l’o­pe­ning de l’a­ni­mé Kiznaiver. Mais il est sur­tout le tout der­nier mor­ceau de Boom Boom Satellite.

  • Lay your hands on me
    #5, 28min06

Perfume

Idoles à l’o­ri­gine, Perfume est rapi­de­ment deve­nue un véri­table trio de chan­teuses et dan­seuses d’élec­tro-pop. Elles se dis­tinguent par leurs cho­ré­gra­phies extrê­me­ment tra­vaillées et leur touche plus ou moins futu­riste. Avec leur signa­ture en 2012 chez Universal Music Japan, Perfume s’in­ter­na­tio­na­lise, concerts en Asie du Sud-Est, en Europe, aux États-Unis, et même le fes­ti­val Coachella en 2018.

  • Tokyo Girl
    #9, 35min54

Dododod

Dododod est du pro­jet du DJ Tomoyuki Tanaka, connu sous le nom de FPM. Bachelor Pad, un de ses titres, a été uti­li­sé dans le film Austin Power : l’es­pion qui m’a tirée. D’autres de ses mor­ceaux ont été dif­fu­sés dans la série Sex and the City. Pour Followers, il a créé un mor­ceau ori­gi­nal nom­mé Simfonia.

  • Simfonia
    #4, 30min50

#SoulOMySoul

Love Tambourines

Avec leurs 100 000 copies de leur pre­mier album indies ven­dus en 1995, Love Tambourines était un groupe pro­met­teur. Malheureusement les pro­blèmes de couples entre la chan­teuse et le gui­ta­riste menèrent à un divorce sen­ti­men­tal et créa­tif. De ces quatre ans d’ac­ti­vi­té, il ne res­te­ra que deux très bons albums de soul.

  • Midnight Parade
    #2, 31min23
  • Free your Mind
    #5, 1min46

#WTF

Et oui, deux titres WTF se sont incrus­tés dans la play­list de la série, une comp­tine et un mor­ceau de sam­ba robotique.

Hiraku

Ce Hiraku semble assez mys­té­rieux. Il est pré­sen­té comme un enfant chan­tant des comp­tines mais aucune infor­ma­tion n’est trou­vable à son pro­pos. Le titre qu’il inter­prète dans la vidéo est écrit par Yuki Shimizu et com­po­sé par Takeshi Hayama. Ce titre ne semble exis­ter que dans Followers.

  • Naze naze Hiraku
    #3, 15min43

Kinji Nishimoto

Le mor­ceau RobotRestaurant Samba est le titre sam­ba d’une chaîne de caba­rets à thé­ma­tique robot.

  • RobotRestaurant Samba
    #5, 0min0

#NotTooMuchClassic

Keiichiro Shibuya / Alter3

Keiichiro Shibuya détonne un peu dans cette suc­ces­sion d’ar­tistes. Son domaine de com­po­si­tion est la musique contem­po­raine. Mais il y a ajou­té sa touche : les chan­teurs vir­tuels. Tout a com­men­cé avec l’é­cri­ture d’un un opé­ra pour Hatsune Miku, la chan­teuse vir­tuelle aux couettes tur­quoise. A pré­sent, il explore le monde des androïdes avec Alter 3 et son opé­ra Scary Beauty.

  • Scary Beauty
    #8, 8min22

Amacha no Ongakukôbô

Amacha pro­pose des mor­ceaux de musique de fond gra­tuit. C’est cette gra­tui­té et son uti­li­sa­tion libre qui lui ont per­mis de se retrou­ver sur de nom­breuses vidéos dis­sé­mi­nées sur les pla­te­formes virtuelles.

#MusicOfWorld

Dans la play­list de Followers se cachent deux intrus. Deux artistes non japo­nais : Santa Esmeralda et Chuck Berry. Leur point com­mun : Quentin Tarantino.

Santa Esmeralda

Cocorico, Santa Esmeralda est un groupe fon­dé à Paris. Don’t let me misun­ders­tood est leur pre­mier album et leur reprise de Nina Simone his­pa­ni­sé. Il a offert au groupe un suc­cès inter­na­tio­nal, notam­ment au Japon. En 2003, le mor­ceau par­tage la bande-son de Kill Bill au côté de Hotei.

  • Don’t let me be misun­ders­tood / Esmeralda Suite
    #9, 14min55

Chuck Berry

Sorti en 1964, You never can tell ou C’est la Vie atteint la 14e place du Billboard Hot 100. C’est un suc­cès et le titre de Chuck Berry connai­tra de nom­breuses reprises. Puis, en 1994, Quentin Tarantino en fait la chan­son phare de son film Pulp Fiction.

  • You never can tell
    #3, 25min26

Avec Cornelius aux com­mandes de la musique de la série Followers, la bande ori­gi­nale prend le pari de mon­trer ce que savent faire Japonais musi­ca­le­ment tout en res­tant dans des genres faci­le­ment acces­sibles. Pas de métal, pas de visual kei, pas d’i­dole, pas de rock au carac­tère japo­nais très mar­qué. Les mor­ceaux pour­raient tout à fait être joués durant Coachella. Pour ce qui est de l’in­clu­sion de deux titres occi­den­taux, il n’y a pro­ba­ble­ment aucun hasard à ce qu’ils aient été uti­li­sés par Quentin Tarantino. Le cinéaste est un amou­reux des films japo­nais. Il y prend ses réfé­rences et les diluent dans ses films comme les musi­ciens japo­nais prennent des réfé­rences dans la musique occi­den­tale pour la fusion­ner la leur. Cette BO est donc un bon moyen de soft power pour tou­cher les masses.

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