Une fureur sans but. Un cau­che­mar san­glant. Des tor­tures, des muti­la­tions comme il n’en avait jamais subies, et où il était le tor­tion­naire, où les vic­times étaient les êtres qu’il aimait. Maintenant, il avait peur.
Ce n’é­taient pas seule­ment des visions. Des hommes pous­saient bel et bien des cris des haines. Des épées se levaient et s’a­bat­taient. Le sang jaillis­sait dans la clar­té du soir. On aurait dit des chiens se dis­pu­tant une cha­rogne. Et tous ces hommes étaient des frères de com­bat ! Des guer­riers de l’ar­mée de la Loi !
« Nous avons vain­cu le Chaos, dit-il, et main­te­nant il a repris toute sa force en nous. Seigneur Arkyn ?
— N’en deman­dez pas trop, Corum. Nous sommes si faibles… Il faut vous échap­per… Projeter la nef volante à tra­vers les dimen­sions… et cher­cher l’é­ter­nelle Tanelorn.
— La cité de la tran­quilli­té ? Et où peut-elle se trou­ver en ce moment ? D’ailleurs elle ne se bat pas contre le Chaos. Pas plus que contre la Loi. C’est pour­quoi elle est éternelle.
— Elle est notre der­nier espoir… »